Remarque générale au sujet des filtres biologiques :
Le rôle du filtre biologique est de digérer les déchets organiques. Ce processus est appelé “le cycle de l’azote”.
Ce cycle est une des étapes essentielles de la filtration et, selon la filtration mécanique, le filtre biologique sera plus ou moins grand.
Exemple : on considère, avec un vortex et des tapis japonais, que le filtre biologique doit être équivalent à 10% du volume du bassin avec une population d’un koï par m³. Bien sûr, ceci est une valeur théorique mais elle se rapproche de la réalité !
Remarque : vous ne ferez jamais de filtre biologique trop grand. Au Japon en effet, j’ai eu l’occasion de voir des filtres biologiques aussi grands que le bassin, contenant une faible population de poissons.
J’évoque une situation extrême mais je vous assure qu’elle est bien réelle !

La dégradation des matières organiques fait partie intégrante du cycle de l’azote, dont la résultante est une montée de nitrates, quel que soit votre filtre biologique.
Les plantes peuvent absorber la partie résultante du cycle de l’azote. C’est pourquoi, il est indispensable d’effectuer des changements d’eau afin de diluer les nitrates, les phosphates et l’albumine.
En effet, n’oubliez pas qu’un bassin subit les pluies qui peuvent apporter des matières non souhaitables. Le vent apporte également beaucoup de matières dans le bassin. Ce phénomène fait la différence entre un aquarium et un bassin, sauf pour les installations intérieures.
Autre facteur de pollution : les poissons, évidemment, et la quantité de nourriture que vous leur donnez quotidiennement. Les poissons urinent en permanence, ce qui augmente les taux d’ammoniaque et d’albumine.
A terme, le taux de nitrites deviendra toxique pour vos poissons si vous ne faites pas de changements d’eau !

